Aire de pique-nique 
Bain
6 h du soir, repas à l’hôtel pour tous les clients. Heureusement, la pleine lune nous éclairera un peu pour prolonger la soirée. Le niveau bas de l’hôtel, style traditionnel Karen, est réservé aux buffles, qui y demeure pour l’ombre en journée. Ce sont des voisins assez bruyant, et je compte sur leur départ cette nuit pour aller brouter dans la soirée. Tous les habitants du village, ainsi que mon guide, se sont installés dans la cuisine, ainsi que les chats, et le magnifique coq appât. On l’utilise dans la forêt pour attirer les coqs sauvages, qui viennent pour un combat, et finissent dans une casserole. Cinq humains au bout d’un chemin étroit et pentu. Les gibbons aperçus au loin, m’obligeant à écarquiller les yeux, m’ont fait pleurer, avec l’aide de stupides moucherons qui doivent penser que des yeux grand ouvert signalent un œil hospitalier. Mon guide indifférent à mes yeux rougis, était totalement enthousiasmé par les sauts de branches en branches. L’heure des moustiques approche, mais j’ai bien rechargé ma besace d’anti moustiques hier, de ceux qu’on ne trouvent plus en Europe.
