Koh Ker, Fureur des hommes

J’étais dans une de ces forêt bénie pour les dieux Khmers,
plantés de temples gracieux et couvert des images  du Mahabharata.

Pour des siècles, oublié des hommes, ce n’était que fusion de la nature et du divin.

Les temps modernes moissonnèrent les parures de pierre pour nourrir les esprits lointains de beauté inconnue. Et la folie rouge replanta sur ces mêmes champs les mines de la haine des hommes.

Je ressens encore le souvenir d’une force dans cette étreinte entre végétale et minérale, engendré d’une graine porté par la fiente d’un oiseau moqueur.

Les visiteurs rares y retrouvent l’esprit d’Angkor, sans les drapeaux guidant les hordes touristiques plus bruyantes que les mouettes du port de Sianoukville.


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